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Qu’est-ce que le CBG ?

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Qu’est-ce que le CBG ?

Bien que le cannabis soit utilisé par de nombreuses civilisations depuis des milliers d’années (les civilisations de l’époque n’avaient pas encore la possibilité de disséquer la plante de cannabis pour en découvrir les composantes et comprendre quelle molécule causait quel effet, même si on se doute que sans le savoir, le CBD et le THC étaient déjà très appréciés) cette plante a joui d’une très mauvaise réputation jusqu’à très récemment.

De nombreuses raisons sont en cause : durant longtemps, on s’est méfié des effets « magiques » du cannabis, et l’utiliser pouvait s’apparenter à de la sorcellerie. Une pratique fort mal vue pendant de nombreux siècles. Plus tard, c’est la médecine qui a condamné la consommation du cannabis, puisque si la plante avait bien des effets forts, on ne parvenait pas à expliquer pourquoi. Et ce qui ne s’explique pas ne se consomme pas, si l’on en croit les préceptes de la médecine de jadis.

Il aura fallu attendre la fin du XIXe siècle, puis les années 1960 pour que les vertus médicinales du cannabis soient reconnues et que de plante marginale que l’on consomme sous le manteau, on passe à un produit respecté par la communauté scientifique.

Malgré de nombreuses preuves de son efficacité, la route est longue et observez la réaction des gens lorsqu’on leur parle de cannabis ou de CBD, ils associent la plante et tout ce qui la concerne au seul et unique cannabinoïde THC. Cette molécule psychoactive responsable de l’effet défonce bien connu est responsable de la mauvaise réputation de la plante que l’on associe encore aux fumeurs. Pourtant, si le THC n’est pas le mauvais élève que l’on croit (le THC comme de nombreux cannabinoïdes possède des effets intéressants qui au-delà de l’effet récréatif permettraient également de régler de nombreux problèmes de santé), le cannabis ne peut de toutes façons pas se résumer à cette molécule qui n’est qu’1 parmi les 120 cannabinoïdes présents dans la plante, au même titre que le CBD.

Aujourd’hui, on étudie attentivement le cannabis et on commence à en décomposer les différentes parties. Les découvertes que l’on fait ne cessent plus de fasciner les scientifiques puisqu’à chaque fois que la plante se dévoile un peu plus, elle confirme que nous sommes loin d’avoir encore entièrement constaté l’étendue de ses talents.

Après les effets psychotropes du THC, on a découvert le CBD, que nous mettons à votre disposition sous de nombreuses formes et dosages et dont les propriétés ne sont plus à prouver. Mais cela ne s’arrête plus là. Saviez-vous que les terpènes, les agents odorants de la plante jouaient aussi un rôle dans la force des effets des cannabinoïdes ? C’est d’ailleurs pour ça qu’il est intéressant de consommer la plante à la source, en cristal ou en bourgeon pour profiter de l’effet d’entourage, c’est-à-dire de tous ses composants qui semblent se sublimer les uns les autres.

Nous allons maintenant nous pencher plus en détail sur le CBG, cannabinoïde encore peu connu qui serait pourtant suspecté d’être « la mère de tous les cannabinoïdes » et dont les effets seraient d’une puissance absolue.

Comment les cannabinoïdes agissent-ils sur notre organisme ?

Les cannabinoïdes sont des composantes chimiques naturellement présentes dans la plante de cannabis. Elles lui permettent de se protéger des agressions subies dans son écosystème. Si tous les êtres vivants ont fomenté des stratégies qui leur permettent de lutter efficacement contre les attaques extérieures, les cannabinoïdes sont remarquables dans le fait qu’ils interagissent également avec le corps des mammifères et de certains poissons. D’ailleurs, notre organisme contient également des cannabinoïdes (on appelle cela des endo cannabinoïdes) mais par exemple le THC et le CBD ne sont pas naturellement présents au sein de notre système (on les appelle alors phyto cannabinoïdes) même s’ils rentrent en résonnance avec lui et que leurs effets sont donc très forts lorsque nous les consommons.

Pour comprendre l’action de ces cannabinoïdes nous devons nous pencher sur nos propres systèmes. Il existe par exemple les biens connus système nerveux et système immunitaire mais connaissiez vous le système endocannabinoïde ou SEC ? Présent chez les humais et de façon générale chez les mammifères, il permet d’assurer la régulation du corps et la bonne distribution des ressources. Nous avons sur un certain nombre de nos cellules des capteurs qui répondent positivement aux endo cannabinoïdes et aux phyto cannabinoïdes. En fonction de ceux que nous consommons, l’action sera différente. Ce fonctionnement simplissime assure une grande partie de notre bien-être physiologique au quotidien. Or voilà, si nous avons beaucoup étudié l’action des cannabinoïdes CBD et THC sur le corps humain, il serait dommage de ne pas mentionner le CBG, cannabinoïde encore peu connu, mais dont on soupçonne un pouvoir sans limite.

Qu’est-ce que le CBG ?

Au même titre que le THC et le CBD, le CBG (abréviation de cannabigérol) est un phyto cannabinoïde. À l’instar du CBD, il ne présente aucun effet psychotrope.

Le CBG est connu à tort comme un cannabinoïde mineur puisque lorsque la plante a atteint son stade de récolte, elle en contient environ 1 %. Or, c’est une erreur, car si effectivement la teneur en CBG est assez faible (bien que les cultivateurs parviennent de plus en plus à augmenter cette concentration grâce à des manipulations et des croisements), elle est le premier cannabinoïde qui apparaît lorsque la plante pousse et est encore à un stade très précoce de son développement.

Ce cannabinoïde est donc surnommé la mère de tous les cannabinoïdes ou encore la cellule-souche des cannabinoïdes. C’est donc un cannabinoïde qu’il est impératif d’étudier, aussi bien au niveau des effets que pour comprendre la façon dont la plante fonctionne réellement. Le CBG est l’élément précurseur, point de départ aux trois branches de cannabinoïdes majeurs (le THCA ou acide Tétrahydroccanibinolique, le CBD ou l’acide cannabidiolique, et le CBC ou l’acide cannabicroménique). Les synthases (une catégorie d’enzyme) permettent au CBGA de se diriger vers une de ces trois branches.

Quelles sont les différences entre le CBD et le CBG ?

Le CBG est avant tout remarquable pour son rôle dans la genèse puis dans le développement de la plante. Le CBGA, qui donnera plus tard lieu au CBG, est le point de départ de tous les cannabinoïdes. Certains impatients voyaient déjà en lui le remplaçant prodige du CBD, or pour le moment si les études montrent quelques similitudes au niveau des effets, on voit bien qu’on à affaire à deux molécules bien distinctes.

La structure chimique du CBG est totalement différente, tout comme sa concentration au sein de la plante puisque bien que le CBGA soit présent de façon significative au début du développement, la plante qui se consomme et que l’on cueille en est presque dénuée puisqu’on en trouve qu’environ 1% alors qu’une variété de cannabis peut contenir facilement jusqu’à 20 % de CBD.

De plus, l’action sur le SEC est différente. Les cellules du système endocannabinoïdes possèdent des « récepteurs » qui ne réagissent pas de la même façon avec tous les cannabinoïdes. Par exemple le THC ou le CBG les activent facilement, alors que le CBD aura plutôt tendance à stimuler la création des enzymes qui assurent la bonne marche du système endo cannabinoïde en général.

Au niveau des similitudes et des différences dans les effets, nous avons déjà pu établir quelques constatations, même si les études concernant le CBG sont encore balbutiantes quand le CBD est dorénavant volontiers observé sous toutes les coutures. À ce stade il reste de nombreux éléments inconnus.
Le CBD et le CBG ne sont pas psychoactifs. Contrairement au THC le CBG et le CBD n’ont pas une action stimulante sur le système nerveux. Cette absence d’effet psychoactif est considérée comme plutôt positive puisque le côté récréatif du THC a tendance à déplaire.
Si le CBD régule l’appétit, et peut permettre selon les situations de le réduire ou de l’augmenter, le CBG lui l’augmente carrément.

Si les études sur le CBG n’en sont qu’à leur commencement, on commence à entrevoir d’autres effets intéressants, notamment dans le traitement des cancers en stage précoce. Le CBG permettrait de réduire la taille des tumeurs. D’autres études suggèrent une protection des neuro transmetteurs, et d’autres encore ont vu des capacités à renforcer le système immunitaire.

Le CBG est donc une molécule pleine de potentiel et ce serait une erreur d’interrompre les recherches puisqu’à l’image du CBD qui a attendu 4000 ans pour se révéler (on retrouve une trace de ses effets et de sa consommation en Chine, plus de 2000 ans avant Jésus Christ), le CBG pourrait bien garder précieusement quelques secrets qui risquent de révolutionner le monde de la santé le jour où ils seront révélés.

De manière générale, la plante de cannabis doit continuer de faire l’objet d’une attention totale. Les résultats que nous avons obtenus depuis 60 ans sont plus qu’encourageants et montrent des effets qui concernent tous les domaines du corps humain.

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